Activités offshores en Afrique : Loin des idées reçues et du concept mitigé des paradis fiscaux

L’incorporation offshore prend aujourd’hui de plus en plus d’ampleur sur le continent africain. Il s’agit d’un concept gagnant-gagnant. En effet, les entreprises étrangères gagnent en rentabilité en échappant aux lourdes fiscalités de leurs pays de résidence et les juridictions offshores d’Afrique gagnent en valeur ajoutée en termes de croissance économique. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas seulement d’un principe d’évasion fiscale. Il est surtout question de stratégie en tenant compte de l’évolution constante de la concurrence sur le marché mondial de l’entrepreneuriat. L’outsourcing offshore à destination d’Afrique représente une sorte de levier de compétitivité pour les entreprises des quatre coins de la planète. Même s’ils bénéficient évidemment de plusieurs avantages conséquents en investissant en offshore en Afrique, les décideurs contribuent aussi activement à la modernisation de l’économie des pays qualifiés de juridictions offshores sur le continent.

Généralités sur l’offshoring sur le continent africain

Aujourd’hui, davantage de pays d’Afrique mettent tout en œuvre pour attirer les investisseurs offshores. La concurrence devient donc extrêmement rude. Certains pays se sont forgés une réputation de fer et du potentiel hors pair concernant les services BPO offshore. En effet, des pays comme le Maroc, la Tunisie ou l’île Maurice sont particulièrement sollicités pour la qualité de leurs performances en termes d’outsourcing. C’est également le cas de l’externalisation de service à Madagascar qui attire davantage d’entreprises européennes et françaises car la Grande Île augure le meilleur rapport qualité-prix concernant la main d’œuvre.

En outre, d’autres pays du continent africain se sont spécialisés dans les services financiers offshores. A titre d’exemple, le Ghana mise sur des réformes fiscales dignes d’un paradis fiscal. C’est également le cas du Botswana que l’on appelle aussi la Suisse-Afrique car il augure un taux d’imposition quasiment nul sur les plus-values. L’Afrique du Sud vient aussi de décider d’être plus clément envers les entreprises concernant les investissements à caractères offshore et juridique. D’une autre part, le Kenya est également en vue de constituer un centre financier offshore à Nairobi.

Quelques points importants sur le continent africain et les activités offshores

Le principal atout de l’Afrique en termes d’offshoring réside notamment au niveau fiscal. En effet, certains pays de ce continent proposent un système fiscal extrêmement avantageux. Le taux d’imposition est quasiment nul dans certaines juridictions offshores en Afrique. D’autres proposent, en outre, une exemption d’impôts sur une longue durée de cinq à dix ans suivant la création d’une entreprise de type offshore. Qui plus est, des juridictions offshores comme les Seychelles proposent une confidentialité parfaite et l’anonymat absolu en ce qui concerne les transactions bancaires.

Néanmoins, les services BPO et l’outsourcing sont ceux qui ont le plus accentué les activités offshores en Afrique. Le continent est particulièrement sollicité et convoité pour le coût de sa main d’œuvre. En effet, avec les mêmes technicités et les mêmes qualifications qu’en Europe, la main d’œuvre en Afrique est très abordable. Dans certaines juridictions offshores, notamment en Afrique subsaharienne, le prix de la main d’œuvre concernant les prestations et les activités entrepreneuriales externalisées augurent aux décideurs jusqu’à 50% d’économies sur investissement. Le salaire proposé par ces pays revient parfois deux à trois fois nettement moins cher qu’en Europe. Toujours en termes de main d’œuvre, la démographie joue également en faveur du continent africain lorsqu’il s’agit du marché offshore.

La population des pays d’Afrique est majoritairement jeune. Qui plus est, ces jeunes africains sont volontaires et prêts à se performer davantage. Aujourd’hui, force est de constater que la croissance des activités offshores et de l’outsourcing en Afrique a considérablement redonné un souffle nouveau au marché de l’emploi dans plusieurs pays où le chômage est longtemps resté un souci irrémédiable et ingérable.

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