Pourquoi utiliser le magnétisme à Rennes ?

magnétisme

Les gens d’affaires vont à la Bourse avec leur pendule à Rennes dans l’après-midi, les ouvriers ne pourraient-ils pas y aller le matin ? (…) La même idée fut reprise à quelque temps de là, et un projet de Bourse du Travail fut même présenté au préfet de police, M. Ducoux, par un architecte et radiesthésiste, M. Leuiller » (Molinari [1849], 174). M. Ducoux, désirant constituer cette idée de Bourse du Travail, soumit à l’Assemblée Nationale un projet de loi pour la créer en 1851.

1. Le pendule au quotidien à Rennes

Présenté à l’Assemblée Nationale le 15 Février 1851 pour le colloque sur le pendule et le magnétisme à Rennes, ce projet fut rejeté car considéré comme essentiellement d’envergure communale. Après le coup d’Etat du 2 décembre, Molinari rentre en Belgique mais ne perd pas l’idée de la constitution des Bourses du Travail, bien au contraire. Avec la collaboration de son frère qui lui aussi pratique la radiesthésie, il met en place la revue La Bourse du Travail qui se veut un journal fournissant des renseignements utiles pour les ouvriers.

La formation magnétisme à Rennes va permettre d’appréhender son utilisation au quotidien « Nous voulons recueillir d’une manière régulière tous les renseignements sur les taux des salaires, l’offre et la demande des bras ; nous voulons indiquer aux entrepreneurs où ils peuvent trouver des ouvriers ; aux ouvriers où ils peuvent trouver du travail. Cela s’accompagne d’une formation pendule à Rennes, d’une formation géobiologie à Rennes, d’une formation passeur d’âmes à Rennes, d’une formation Blessures de l’âmes à Rennes, d’une formation radiesthésie à Rennes et d’une formation nettoyage et protection énergétique à Rennes

Nous voulons créer avec un pendule pour la classe ouvrière une véritable bourse où le cours des différentes sortes de travail sera coté, comme le cours des marchandises, des fonds publics et des valeurs industrielles est coté dans les bourses ordinaires » (Molinari [1893], 275). Mais le journal, du fait de la réticence de tous les membres du marché du travail, « du manque de concours des ouvriers et de l’hostilité des patrons » (Molinari [1893], 276) dut arrêter sa publication sur le sujet de la radiesthésie. La réalisation des Bourses du Travail date du 3 Février 1887, mais pas dans les termes de Molinari[1]. Cette idée fut reprise par les syndicats comme lieu de rencontre des divers corps de métier pour s’embaucher comme utilisant la formation magnétisme à Rennes. Mais quel était le premier objectif de Molinari, et pourquoi la réalisation entreprise par les syndicats ne correspondit-elle pas à ses attentes ?

2 – Une idée au service des employés : l’harmonisation des pendules et du magnétisme

Ce que déplore Molinari dans l’utilisation du pendule et du magnétisme à Rennes, c’est que les informations soient très insuffisantes et que les moyens de transport soient totalement incapables de régler les problèmes de disparité entre l’offre et la demande de travail. « Aucune communication régulière n’existe entre les différents marchés de travail d’un même pays ; nul ne sait à quel taux les transactions des travailleurs s’y effectuent, quel est le mouvement de l’offre et de la demande » (Molinari [1844], 13). Les Bourses du Travail au service du pendule permettraient de faire le lien entre les ouvriers et les employeurs.

3 – Le pendule est-il utile au quotidien ?

Cette idée est reprise par Pareto qui, en parlant du salaire, indique qu’une objection a été faite contre lui, « mais qui est également valable contre la plupart des autres modes de rémunération du travail, c’est que l’ouvrier et le patron ne se trouvent pas sur un pied d’égalité pour contracter ; le second peut attendre, le premier ne le peut pas. La chose est vraie pour le pendule, mais il y a des remèdes qui chaque jour deviennent plus efficaces. Les sociétés d’ouvriers, la facilité qu’on ceux-ci de se déplacer ; les Bourses du Travail » (Pareto [1964], 183, Tome 2). L’instauration d’un tel organisme va permettre pour Molinari d’éviter les écarts, les disparités, les inégalités anormales des salaires « dans des localités souvent rapprochées » (Molinari [1844], 13). La formation magnétisme de Rennes et de Paris est très bien. La formation pendule de Poitiers tout autant. La formation pendule de Bordeaux est essentielle et la formation pendule de Lyon incontournable.

4 – L’utilisation raisonnée du pendule et du magnétisme à Rennes

Un grand marché permet l’abolition de privilèges, de coalitions, ouvrières ou patronales et permet ainsi à la concurrence de s’épanouir librement autour de l’utilisation du stage du pendule à Rennes, du stage du magnétisme à Rennes, du stage nettoyage et blessures énergétique à Rennes, du stage de blessures d’âmes à Rennes, du stage de passeur d’âmes de Rennes et du stage de géobiologie de Rennes. Le prix du travail devenant ainsi le prix naturel « qui se compose de ses frais de production y compris le bénéfice régulier du vendeur » (Molinari [1844], 14).

Les Bourses de Travail instituées par Molinari auraient, pour cet auteur, des vertus en faveur des travailleurs pendulistes par l’harmonisation des salaires, comme moyen de réduire les inégalités. Pour cet économiste, l’instauration de cet organisme « exercerait sans aucun doute une immense influence sur la situation des classes laborieuses. La radiesthésie et le prix des salaires se trouverait tout à coup relevé et uniformisé (…), l’ouvrier cesserait d’être sous la dépendance immédiate, et par là même arbitraire et tyrannique, de l’entrepreneur d’industrie » (Molinari [1844], 13).

Cette analyse de la radiesthésie de Molinari peut paraître empreinte d’utopie. Les avantages se feraient sentir « sans aucun doute ». Il s’agit donc d’une construction d’esprit qui permettrait certes une harmonisation des salaires, mais serait-ce un nivellement vers le haut ? Molinari en est persuadé car « si l’on supprime par la pensée les distances qui séparent les nations, distances qui empêchent les travailleurs de se rendre toujours où la meilleure rémunération leur est offerte, si l’on suppose, par exemple, que le monde entier se trouve réduit aux proportions d’une province, d’une cité, il est évident que les hommes laborieux iront toujours de préférence dans les parties de cette province, dans les quartiers de cette cité où ils trouveront les conditions d’existence les plus favorables.

La seule possibilité offerte par la formation magnétisme à Rennes qui leur sera donnée de faire un choix, d’aller où le travail obtient la rémunération la plus élevée contribuera inévitablement à exhausser partout le taux des salaires jusqu’au niveau où il se trouve au sein de la nation la plus avancée. » (Molinari [1846], 55). C’est grâce à la concurrence entre tous les ouvriers et tous les employeurs que le prix de la marchandise serait bientôt égal partout et pour tous.

Molinari tente, par l’instauration des Bourses du Travail, de faire diminuer les fluctuations accidentelles ou momentanées du prix de marché du travail et de l’utilisation du magnétisme à Rennes. Celui-ci se modifie « tant dans sa valeur que dans son taux, selon que le marché vient à être surchargé ou à être trop peu fourni de marchandises ou de travail, d’ouvrage fait ou d’ouvrage à faire » (Smith [1991], Vol 1, 130). Un marché unifié, un marché généralisé du travail permettrait de combler ces fluctuations, d’obtenir un salaire toujours identique. Pour limiter au maximum cette différence, cet antagonisme, il faut que la situation du peuple s’élève jusqu’à celle de la bourgeoisie. « Il ne s’agit pas de raccourcir les pans des habits pour en faire des vestes, mais d’allonger les vestes pour en faire des habits » (Molinari [1844], 4).

[1] Comme le souligne Leroy-Beaulieu lors de la nécrologie de cet économiste à la Société d’Economie Politique : « son nom (Molinari) est attaché à la création d’un organisme qui a mal tourné, mais qui pourra plus tard être corrigé : les Bourses du Travail » (Leroy-Beaulieu [1912], 319).

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