La combustion du gaz produit des gaz brûlés qui doivent être évacués dans des conduits d’évacuation. Selon l’état des conduits de fumées existants, le raccordement peut être différent.
Cas de raccordement à un conduit existant
Le conduit est en bon état, il est donc possible de se raccorder dessus. Si la section de raccordement, même si elle est suffisante, est inférieure à la sortie du conduit de raccordement, la réduction ne peut se faire que par raccord de commerce, évitant toute variation brusque de section.
Cas de raccordement à un conduit existant, mais non conforme
Dans ce cas le conduit doit être tubé. Le tubage d’un conduit de fumée s’impose dans les cas suivants :
– lorsqu’un conduit de fumée existant a des défauts d’étanchéité ;
– lorsque la résistance du conduit à la température des fumées est insuffisante ;
– lorsque le conduit est en plâtre ;
– lorsque le conduit est trop grand.
Le tubage consiste à introduire à l’intérieur du conduit de fumée un tube indépendant.
Attention !
Le tubage ne doit pas servir à consolider la solidité d’un conduit de fumée.
Débouché en toiture du conduit de fumée.
Débouché en toiture du conduit de fumée
Le débouché du canalisation, c’est-à-dire sa sortie à l’air libre, doit être conçu de telle manière que les fumées soient balayées, emportées par le vent. La réglementation prévoit pour les toits en pente une hauteur de sortie par rapport au faîte du toit de 0,40 m. Pour les toitures terrasse, il faut une hauteur de 1 m au-dessus de l’acrotère.
La chaudière à ventouse
Le principe de fonctionnement
Une enceinte étanche enveloppe le brûleur et l’échangeur. Un extracteur situé au-dessus du corps de chauffe refoule les produits de la combustion du gaz vers l’extérieur. Ceux-ci sont rejetés par le centre de la ventouse vers le milieu extérieur. L’air neuf est amené à la périphérie de la ventouse et aspiré par l’extérieur. L’air neuf est amené à la périphérie de la ventouse et aspiré par l’extracteur en passant par la base du brûleur.
L’intérêt du système
L’intérêt de ce système réside dans le fait que ces appareils ne doivent pas forcément répondre à la norme concernant l’amenée d’air frais, la qualité des bâtis des conduits d’évacuation des fumées, ni le volume ou les ouvertures des locaux ou sont installés les appareils. Cela offre la possibilité de les installer à l’intérieur de volumes restreints, ou ils seront parfaitement dissimulés (dégagement, placards …). Leur encombrement réduit apporte des possibilités supplémentaires, notamment en ce qui concerne leur intégration au mobilier tel qu’éléments hauts ou bas (meuble s’évier, meuble de lavabo), par l’absence de conduit de fumée de type traditionnel. L’évacuation des fumées ne nécessite que le percement d’un orifice de 105 mm de diamètre au travers du mur.
Le tube d’évacuation de la chaudière à ventouse
La longueur maximale autorisée du conduit d’évacuation est der 3m.
Cette longueur correspond à un conduit rectiligne, si celui-ci comporte un ou plusieurs coudes, la longueur autorisée se trouve réduit de 0,50 m par coude.
Lors de la mise en place du conduit d’évacuation, il est recommandé de respecter une pente descendante de 3% vers l’extérieur.
La réalisation des essais d’étanchéité sur une installation au gaz naturel
Dès que l’on a placé et raccordé un chauffe-eau, il faut obligatoirement procéder aux essais d’étanchéité avant sa mise en service.
Essais pour une installation neuve
- Fermer le robinet d’arrêt de gaz du chauffe-eau;
- Débrancher et fermer le robinet d’arrêt de gaz de l’appareil de cuisson ;
- Brancher le manomètre en d’essais sur le raccord de sortie du compteur gaz ;
- Ouvrir le robinet de commande du chauffe-eau ;
- Mettre en pression en utilisant la poire (50 mbars maxi) ;
- Laisser stabiliser la pression et repérer la valeur sur le manomètre ;
- Attendre 10 min et vérifier que la pression lue au manomètre n’a pas varié.
Si la pression a bougé, il ya fuite. Celle-ci sera recherchée à l’aide d’un produit moussant.
Attention ! L’usage de la flamme pour rechercher la fuite est strictement interdit.
L’installation du chauffe-eau électrique
Selon l’alimentation d’eau l’on dispose, la production d’eau chaude électrique se conçoit différemment.
L’installation hors pression
Il s’agit d’une installation ou la pression d’alimentation d’eau est faible. Pour ce type d’installation, on choisira un chauffe-eau dit << à écoulement libre>>. La capacité de ces chauffe-eau varie de 15 à 50 litre d’eau. Ces appareils ne permettent de desservir qu’un seul appareil (robinet d’évier, de lavabo…). L’installation se réalise avec un robinet mélangeur spécial à l’écoulement libre. Ce modèle de robinet assure :
– la sécurité de l’installation en éliminant tout risque de surpression. Cette fonction est assurée par le fait que, la cuve restant en communication avec l’air libre, l’augmentation du volume d’eau (c’est-à-dire dilatation) provoquée par la montée en température est automatiquement évacuée par le mélangeur ;
– la modulation de la température de l’eau qui pourra être chaude, froide ou mitigée, simplement en manœuvrant les robinets de commande du mélangeur. Le mélangeur comporte un clapet antiretour situé dans la canalisation de droite. Ce clapet évite la vidange du chauffe-eau en cas de coupure de l’alimentation générale de l’eau froide par retour de l’eau chaude dans l’eau froide.
ATTENTION !
Aucun autre type de mélangeur, doit être installé sur les appareils à écoulement libre. Lorsque le mélangeur est placé loin du chauffe-eau, aucun robinet ne doit être interposé entre les appareils.
La constitution du chauffe-eau
Le chauffe-eau est constitué d’une cuve calorifugée, d’un tube plongeur d’eau chaude, d’un tube plongeur d’eau chaude, d’un élément chauffant, d’une sonde du thermostat, d’une entrée d’eau froide et d’une sortie d’eau chaude.
Le fonctionnement du chauffe-eau
Lorsque l’eau a atteint la température de consigne 65°C, le thermostat coupe l’alimentation électrique de la résistance. Dès qu’il ya tirage d’eau chaude, le thermostat va capter la chute de température et rétablir le circuit d’alimentation électrique de la résistance qui à son tour va chauffer l’eau, et le cycle recommence.
Le fonctionnement du mélangeur à écoulement libre
Phase 1 : on tire de l’eau froide en ouvrant le robinet R1, R2 reste fermé.
Phase 2 : on tire de l’eau chaude en ouvrant R2, l’eau froide passe celle-ci va s’écouler par le tube plongeur et sortir en eau chaude au bac du mélangeur.
Phase 3 : on tire de l’eau mitigée en ouvrant R1 et R2. Une partie de l’eau froide va dans le chauffe-eau pour effectuer la même opération qu’en phase 2. Une partie de l’eau froide passe par le tube d’eau chaude ou elle se mélange à l’eau chaude. La température désirée est obtenue en agissant sur les deux robinets du mélangeur.
Phase 4 : cette phase correspond à la fonction sécurité de l’appareil. Si l’eau monte trop en température, un peu d’eau va s’écouler par le robinet. En effet, lorsque l’eau chauffe, elle augmente de volume ; cette augmentation est évacuée par le tube plongeur qui est raccordé à la sortie du mélangeur en écoulement libre. Cette fonction évite l’explosion du chauffe-eau en cas de surchauffe. Il faudra toutefois intervenir sur l’appareil pour réparer la cause de la surchauffe.
La pose des chauffe-eau à écoulement libre
Ces appareils se posent à l’intérieur des locaux. Les installer à l’extérieur, même sous abri, est dangereux possible des robinets de soutirage d’eau.
L’encombrement
Entre le boîtier d’appareillage électrique et l’obstacle qui lui fait face, un espace libre > à 20 cm doit être prévu pour dégager la résistance et le thermostat sans que l’on soit obligé de déposer le chauffe-eau.
L’installation sous pression
Il s’agit d’installations ou la pression d’eau varie entre 1 et 2 bars. Pour ce type d’alimentation, tous les chauffe-eau électriques peuvent être utilisés. Leur capacité peut aller de 15 à200 litres et plus.
La constitution d’un chauffe-eau
Un chauffe-eau est constitué d’une cuve avec calorifuge, d’une patte de suspension, d’un tube plongeur de l’eau chaude, d’un élément chauffant, d’une sonde thermostat, d’une entrée eau froide et d’une sortie eau chaude.
Le fonctionnement du chauffe-eau électrique
Une capacité d’eau stockée dans un réservoir isolé thermiquement pour réduire les pertes de chaleur. L’eau stockée est chauffée grâce à un élément chauffant (résistance électrique). Lorsque l’eau atteint une température de 75°C maximum, le thermostat coupe l’alimentation électrique de l’élément chauffant. Simultanément à un tirage d’eau chaude, de l’eau froide pénètre dans le réservoir, faisant ainsi chuter le contact et permettre l’alimentation électrique de l’élément chauffant, l’eau du réservoir va de nouveau monter en température et le cycle pourra recommencer.
La gamme de chauffe-eau électrique
Exemple : pour un type de logement F4 équipé d’un évier, de deux lavabos, d’une douche et comprenant quatre occupants.
Réponses : on prendra u chauffe-eau de 2001 en heure normales, ou un chauffe-eau de 2501 en tarif spécial.
La pose
Les chauffe-eau électrique se posent à l’intérieur des locaux.
L’encombrement
L’espace disponible entre le boîtier de l’appareillage électrique et l’obstacle lui faisant face doit être conforme au tableau ci-après.
Les fixations des appareils
les chauffe-eau électrique comportent des pattes d’accrochage qui se fixent au mur par des boulons scellés. Si le chauffe-eau doit être accroché à une cloison, il est préférable de faire traverser la cloison par des boulons qui prendront appui sur une contre-plaque placée sur la paroi opposée à celle de l’accrochage. Lorsque les supports ne sont pas suffisamment solides, le chauffe-eau peut être placé sur trépied.
Pour les chauffe-eau horizontaux
ceux-ci sont équipés d’une ceinture tournante, portant les pattes de fixation, ce qui permet de les adapter aux différentes possibilités d’accrochage.
Attention ! Un chauffe-eau horizontal doit toujours avoir les tuyaux de raccordement d’eau froide partie basse de l’appareil.
L’installation dans la salle de bains
Dans un placard : si l’emplacement est prévu dans un placard situé dans la salle de bains, tous les modèles de chauffe-eau peuvent être installés sans problème.
De façon visible : si le chauffe-eau n’est pas intégré et reste accessible, il peut être placé à l’intérieur du volume de protection ou du volume enveloppe, à condition qu’il soit protégé des projections d’eau.
Le raccordement hydraulique EF, EC
Le tube cuivre est matériau privilégié pour les canalisations d’eau. Toutefois, selon le type de chauffe-eau électrique, son emploi devra être sérieusement étudié.
Ainsi les cuves galvanisées de certains chauffe-eau électriques craignent le contact du cuivre, en raison ders actions électrolytiques provenant de la présence de métaux de polarité opposées.
Le zinc – , le cuivre +
Ces deux métaux ont des potentiels différents. Cela peut provoquer une attaque anticipée des cuves galvanisées (c’est-à-dire recouvertes de couches de zinc).
Ce revêtement intérieur protège les cuves, mais les filetages des tubulures ne sont pas protégés. Un raccord isolant permettra, si le phénomène d’électrolyse de produit, de porter l’action sur le raccord qui est facilement démontable, et donc interchangeable en cas de perforation.
Le groupe de sécurité
Cet appareil se monte sur la tubulure d’eau froide du chauffe-eau. Il assure quatre fonctions : isoler l’appareil hydrauliquement ; éviter le retour de l’eau chaude dans l’eau froide ; assurer l’évacuation de l’eau en cas de surchauffe ; assurer la vidange manuelle du chauffe-eau.
La description : le groupe de sécurité est constitué d’une arrivée d’eau froide, d’un orifice de contrôle du robinet d’isolement et du clapet de non-retour, d’un robinet d’isolement du chauffe-eau, d’un clapet de non-retour d’eau chaude, d’un raccordement au chauffe-eau, d’une soupape d’expansion, qui limite la pression dans le chauffe-eau, d’un dispositif de vidange, d’une garde d’air, qui supprime les risque de pollution du réseau par les eaux de vidange, d’un raccordement de vidange.